11.8.06

Mardi 9 août, 22h30

J'écris, pour la première fois, depuis mon appartement, où je me suis installé dimanche.

Vendredi dernier, je suis retourné voir Vikram afin qu'il m'emmène signer le bail chez mes propriétaires, qui habitent juste un étage en-dessous de mon appartement, ce qui signifie, hélas, qu'ils pourront garder un oeil sur moi. Je dis hélas, parce que les propriétaires indiens sont souvent assez agressifs, et certains voient par exemple d'un très mauvais oeil que l'on héberge des gens, et en particulier des femmes, chez soi, chez eux. Néanmoins, je crois que je n'ai pas à me plaindre : mon propriétaire, un vieux monsieur barbu et trapu, et sa femme, maigre, avec un visage émaciée et une dentition épouvantable, ne parlent pas un mot d'anglais, et ne seront donc pas en mesure de me dire grand-chose. Seul leur fils, qui m'apppelle "my friend", est capable de faire l'interprète entre eux et moi, or il n'a pas l'air bien méchant...

Le bail signé, Vikram m'a emmené boire le thé chez lui. Il habite lui aussi à Munirka, dans un appartement d'une centaine de mètres carrés, qui héberge également la grand-mère, les parents, le frère et la femme de Vikram. En Inde, les gens continuent de vivre avec toute leur famille ; l'Occidental que je suis s'est senti gêné de voir tous ces gens vivre dans le même appartement, mais je crois que j'ai tort d'être gêné : la conception indienne de l'intimité et de la famille sont telles que les Indiens ne vivraient pas autrement quand bien même ils en auraient le moyen.

J'ai donc été présenté à tous ces gens, par ailleurs charmants, et très souriants, comme souvent les Indiens. Le père de Vikram, surtout, m'a beaucoup parlé, et m'a semblé être un intellectuel, bien que je n'aie pas saisi plus de la moitié de ces propos, en raison de son accent. J'ai quand même cru comprendre qu'il était brahmane - la caste la plus élevée -, et qu'il avait été militaire.

Puis Vikram m'a emmené sur son toit. Au milieu de quelques pots de fleurs, il y avait une sorte d'écuelle, que Vikram a soigneusement remplie d'eau fraîche pour les oiseaux. Près d'un cagibi, une autre écuelle offrait des graines. Vikram a ensuite sorti ses jumelles et a commencé à regarder le ciel. Il m'a expliqué qu'observer les oiseaux étaient une de ses passions, et m'a montré toute une famille de ces corbeaux gris et noirs que l'on voit partout ici, et qu'il semblait connaître individuellement. La femelle croassait, comme toujours à cette saison, parce que la présence d'oeufs dans son nid la met sur ses gardes. Un peu plus loin, quelques pigeons voletaient. Vikram m'a parlé de compétitions de pigeons entre voisins, l'objectif étant d'avoir les pigeons restant le plus longtemps l'air. D'autres oiseaux, un peu particuliers, montaient et descendaient dans le ciel : il s'agissait de cerfs-volants. Les Indiens en sont fous ; les enfants les plus démunis, ceux des bidonvilles, en sont les fiers possesseurs - ce doit être leur seul jouet. A moitié nus, les pieds sur le goudron tout au bord de la grande route dangereuse, ces petits êtres sales et misérables sourient lorsqu'ils tirent énergiquement sur les minces ficelles de leurs cerfs-volants, et leurs regards s'illuminent lorsqu'il suivent dans le ciel le parcours de leurs oiseaux de papier. Comme les pigeons, les cerfs-volants font l'objet de compétitions, dans lesquelle il faut couper avec son fil le fil du cerf-volant concurrent - il paraît que c'est un geste à prendre.

Et puis, sur le toit de Vikram, il y a eu un moment un peu magique, lorsqu'est apparu un magnifique arc en ciel - phénomène très rare en Inde -, et qu'un escadron de perroquets verts est passé devant, tandis que le soleil rougissait et que les premières gouttes d'une pluie de mousson s'abattaient sur les dalles en terre cuite. Avant que je ne prenne congé, Vikram m'a promis qu'il m'inviterait la prochaine fois qu'il ferait un barbecue sur son toit - Vikram, contrairement à beaucoup d'Indiens, n'est pas végétarien, ce qui me le rend d'autant plus sympathique, en-dehors des qualités humaines dont il n'a cessé de faire preuve durant ces trois jours.

Les Indiens ne sont jamais si indiens que sur leurs balcons, leurs terrasses et leurs toits ; c'est là qu'ils deviennent lyriques et rêveurs, c'est là qu'ils contemplent la ville, la vie, et le monde, c'est là, au milieu des plantes et des oiseaux, que se révèle le mieux leur affection revendiquée pour la nature.


Et, donc, c'est dimanche que je suis entré en possession de mon appartement. J'ai écrit précédemment que je le trouvais propre, je crois que je l'avais beaucoup idéalisé. En réalité, lorsque je suis arrivé, la saleté était partout visible, du plafond au sol, dont le carrelage blanc ne saurait mentir...

J'ai pu constater que la fermeture de certaines fenêtres est assez approximative, que la femeture de la porte principale ne peut se faire qu'avec un cadenas - pas de clé, pas de serrure, juste un loquet que l'on tire et que le cadenas suffit, peut-être, à bloquer. Mon balcon se prolonge sans séparation jusque chez le voisin, permettant à celui-ci de s'introduire chez moi comme dans un moulin si je laisse ouverte la porte d'accès au balcon. J'ai fait connaissance avec une colonie de fourmis grouillant un peu partout sur mes murs et mon carrelage, venant d'on ne sait où, et visiblement peu décidées à me laisser seul. J'ai également remarqué quelques trous dans les murs, certains volontairement aménagés - mais pourquoi? -, comme de minuscules fenêtres sans vitre donnant sur le palier, et d'autres trous non volontaires, qu'un maçon envoyé par ma propriétaire est venu boucher avec du plâtre, de façon assez barbare. Comme en attestent les cicatrices de la peinture par ailleurs très tâchée qui recouvre mes murs, d'autres interventions de ce genre avaient déjà eu lieu auparavant...

Le clou du spectacle a été la salle de bains. La porte ferme suffisamment pour préserver la pudeur - surtout que je vis seul! - mais ne ferme pas totalement. Pour une raison que j'ai préféré renoncer à chercher, la cuvette des toilettes est orientée de telle sorte qu'en m'y asseyant je me râpe les jambes contre le mur, se dressant à trois centimètres et demi de mon trône, alors que j'ai, dans cette position, un mètre et demi de carrelage s'étalant à ma gauche, selon un angle de 90° entre l'axe de la chasse d'eau et la tangente à la courbe la plus large de ma cuvette. Il n'y a aucun lavabo, ce qui m'oblige à me brosser les dents et à me raser dans la cuisine, à un robinet au jet misérable, mais faisant un bruit terrifiant lorsqu'il tombe sur le fer de l'évier. Heureusement, la douche que j'avais demandée a été installée. (Il faut savoir que les Indiens ne se douchent pas : ils se lavent en déversant sur leur corps le contenu de petits récipients qu'ils ont préalablement plongés dans de grands seaux. Pour qui est habitué aux jets puissants et généreux des douches européennes, c'est fort peu pratique, mais, en l'occurence, cela s'explique de façon très pertinente par la nécessité d'économiser l'eau. Ainsi, de nombreuses salles de bains indiennes sont tout simplement dépourvues de douche - a fortiori de baignoire -, et ne comportent que des robinets sortant du mur au-dessus de nulle part, l'écoulement se faisant par des bondes placées en fonction de l'inclinaison du sol.) La douche que j'avais demandée, préférant le risque de passer pour un Occidental gaspilleur empâté dans son confort à l'inconfort du lavage au seau, a donc été installée, mais pas là où l'on aurait pu s'y attendre, en raisonnant en toute logique. Elle a été placée de façon à apparaître comme le sommet d'un triangle isocèle également défini par la porte qui ferme mal et par la fameuse cuvette. Ainsi, lorsque je me douche, j'asperge entièrement cette malheureuse. Je me console en me disant que, si la chasse d'eau vient à tomber en panne, je pourrai peut-être nettoyer mes toilettes en faisant observer à mon tuyau de douche une droite décroissante d'un taux de variation à peu près égal en valeur absolue au nombre d'or sans lequel il n'est pas de salle de bains digne de ce nom.

Ce sont là des détails, évidemment, et fort peu graves, bien sûr, puisque j'en ris. Cependant, j'ai vraiment dû être aveugle lors de ma visite de l'appartement, pour ne pas les remarquer. Je ne sais pas combien de temps je vais rester ici ; peut-être trouverai-je bientôt un meilleur appartement, avec peut-être des colocataires plus causants que mes fourmis. Peu importe, pour l'instant : il était de toute façon urgent que je me trouve un logement, de façon à laisser tranquilles Marion, Dhruv et Sonia, et à pouvoir enfin défaire mes valises, trois semaines après avoir atterri...

J'ai donc commencé l'aménagement de mon appartement, qui est totalement vide, à l'exception d'une grande armoire rouillée, mais qui a le mérite de fermer à clé. Pour les raisons de disponibilité de cash que j'ai déjà évoquées, mes achats vont se faire très progressivement. J'ai commencé par trouver un matelas, un bureau, une chaise, un ventilateur pour ma chambre ; mais, à ce jour, je n'ai encore ni frigidaire, ni rien pour faire cuire des aliments (les cuisines indiennes ne sont jamais équipées de quoi que ce soit), ni la moindre vaisselle. Mon appartement est donc encore un peu vide, et je n'y prends aucun repas, mais, petit à petit, je devrais parvenir à le rendre tout-à-fait vivable, et, j'espère, agréable. En dépit de la solitude étrange qui m'envahit lorsque je me couche dans cette grande chambre toute vide à la peinture douteuse, et même si j'ai vécu ces jours-ci mes premiers moments de cafard depuis mon arrivée, je m'efforce de rester optimiste et joyeux. J'avais simplement un peu sous-estimé la difficulté qu'il y a à s'installer tout seul, à des milliers de kilomètres de chez soi et de ceux que l'on aime, dans un pays inconnu, certes merveilleux, mais où l'on se sent facilement perdu, en tout cas dépassé par le flux continuel et désordonné de vie, par la trépidante agitation de Delhi.


Voilà pour mon état d'âme du moment ; rien de grave là-dedans, je pense simplement être dans une phase de transition, entre l'enivrante euphorie de la découverte et la paisible adaptation. Du reste, les moments où la solitude me pèse sont rares, et vont l'être d'autant plus que des amis français profitent de ma présence à Delhi pour venir découvrir l'Inde et me rendre visite. Les premiers arrivent demain, les derniers repartiront mi-septembre. Autant dire que je ne vais pas avoir l'occasion de me sentir seul. Par ailleurs, dès que je sors, toute éventuelle tristesse s'efface immédiatement : je suis transporté par l'animation, abreuvé de regards envieux et de doux sourires - dans Nocturne indien, un livre que j'ai lu et dont l'intérêt est d'ailleurs très limité, Pasolini parle de la grande douceur des Indiens, et c'est en effet une sensation omniprésente. En outre, je commence à m'intégrer dans un groupe d'étudiants étrangers à JNU, avec notamment Christian l'Allemand, Aksel le Suédois - je les ai déjà évoqués -, mais aussi Lora l'Américaine, ou encore Andrea l'Italien. En dépit de l'étendue du campus, on a tôt fait de croiser une connaissance, tout simplement parce que tout le monde va aux mêmes endroits. Ainsi, les amitiés se nouent peu à peu, autour de pauses shaï (ce thé au lait indien), ou de déjeuners à l'une ou l'autre des cantines de JNU. Des projets d'excursions communes apparaissent, les conversations s'étoffent, et les rires les ponctuent de plus en plus. Il est profondément réjouissant de se sentir appartenir à cette extraordinaire communauté de jeunes individus venant de partout dans le monde, et qui partagent au moins avec vous l'intérêt pour l'Inde. Je suis par contre un peu moins enthousiaste quant à nos contacts avec les étudiants indiens eux-mêmes : de notre côté comme du leur, des efforts sont faits pour lier connaissance, je ne pense donc pas que ce soit un problème d'ouverture d'esprit ou de froideur, mais les conversations tournent très vite dans le vide, et les relations restent superficielles. Je ne sais pas si cela va évoluer au cours de l'année, mais je le souhaite, évidemment ; nous passerions à côté de découvertes humaines assurément enrichissantes si nous restions constamment et exclusivement entre étudiants étrangers.

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Les cours ont commencé lundi à JNU. Pour l'instant, entre des professeurs proprement inaudibles, d'autres dont l'accent anglais me fait parfois penser qu'ils parlent hindi, et quelques meilleures expériences, mes impressions sont mitigées. J'attendrai, pour me prononcer, d'autant plus que, jusqu'à début septembre, je peux modifier ma liste de cours, abandonner ceux qui ne me plaisent pas au profit d'autres plus intéressants, et que je n'ai donc encore guère idée de ce à quoi ressemblera mon semestre, d'un point de vue académique.

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Les véhicules indiens, lorsqu'ils reculent, n'émettent pas les monotones sirènes que l'on connaît chez nous, mais de véritables musiques, au sens propre du terme. Il semble en être des avertisseurs sonores des voitures indiennes comme des sonneries de téléphones portables en France. Imaginez-vous une moto reculant en plein Paris sur fond de Johnny Halliday ou de neuvième symphonie de Beethoven, au choix?

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Samedi, avec Clémence - une de mes collègues françaises - et son copain allemand Henry - qui fait un stage dans un hôpital indien cette année -, je suis allé visiter la tombe d'Humayun, à Delhi. C'est un magnifique monument de pierre rouge et de marbre, sobre et symétrique, orné ça et là d'écritures coraniques. Humayun est un empereur moghol antérieur à Akbar. Sa tombe est considérée comme un avant-goût du bien connu Taj Mahal. Je n'en dis pas plus, je ne ferais que répéter inutilement les guides de voyage. Je dirai simplement que j'étais très fier d'avoir droit au tarif de "visiteur indien", grâce à ma carte de résident, ce qui m'a permis de ne payer l'entrée que dix roupies, au lieu de deux cent cinquante pour les "visiteurs étrangers", comprenez les touristes! Et puis je tiens à recommander les jardins entourant le monument. Ils sont élégants, frais, ombragés, parcemés de bassins entre lesquels l'eau circule par des rigoles, habités par ces adorables petits écureuils à rayures grises et brunes que l'on voit partout en Inde. C'est une promenade très agréable et reposante, pour oublier un moment la pollution et le bruit des rues de Delhi, qui, pourtant, courent à quelques mètres de là.

Du reste, la journée a été rendue d'autant plus agréable que nous sommes ensuite allés manger dans un restaurant du quartier musulman, et qu'un groupe de trois Musulmans - un Algérien, un Jordanien et un Brésilien, en voyage en Inde pour motifs religieux - ont insisté pour payer notre repas, sans même que nous leur ayons adressé la parole - tort qui a été réparé après leur geste généreux.
"Vous êtes dans un quartier musulman, vous êtes chez nous, c'est une fierté pour nous, nous vous devons l'hospitalité", nous ont-ils assuré en coeur.
Et, dans ce cadeau inattendu, je n'ai pu m'empêcher de voir le besoin ressenti par la communauté musulmane de prouver qu'elle n'est évidemment pas composée que d'obscurantistes terroristes hostiles aux "infidèles". En Inde, où le conflit avec le Pakistan autour du Cachemire ne s'est jamais éteint, et où les violences entre les communautés hindoue et musulmane rythment tragiquement la vie politique - il y a eu des attentats dans les trains de Mumbai il y a un mois -, ce message prend un écho particulier. On trouvera peut-être que j'exagère en interprétant ainsi le geste de nos hôtes, d'autant qu'ils n'étaient pas indiens, mais je suis sincèrement persuadé qu'il y avait un peu de ça, un peu de cette volonté, de la part de dignes représentants d'une communauté meurtrie autant que meurtrière, et inspirant la méfiance partout dans le monde, de montrer que le respect et la cordialité sont possibles, en toute simplicité, entre Musulmans et non-Musulmans. En Inde et ailleurs, l'Islam et ses croyants les plus dignes souffrent de la réputation que leur donnent les extrémistes qu'ils comptent parmi eux. A l'Institut du monde arabe de Paris comme dans un restaurant musulman de Delhi, auprès d'un vieux négociant algérien en pélerinage comme auprès d'un professeur d'arabe vantant les qualités littéraires du Coran, on ressent le mal-être des Musulmans du monde entier, on ressent leur besoin de montrer tout ce qu'il y a de beau, de noble et d'intéressant dans leur religion, dans leur culture. Et j'ai toujours été ému de voir à quel point il est facile de faire sourire un Musulman dès qu'on témoigne pour sa religion, pour sa culture, d'un intérêt sincère, débarassé des quelques préjugés auxquels se résume trop souvent la perception de l'Islam, dans le monde.

2 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Cela est en passe de devenir un rituel. Le soir, toutes lumières éteintes, Madame s'installe devant l'écran avec à la main une tasse de verveine, Monsieur avec un cognac frappé et une tablette de chocolat au lait, et Mademoiselle, celle qui sait lire, avec un yaourt à boire. Qu'est-ce donc qui les rassemble ? Ce blog sur l'Inde, vue par un Occidental "supérieur".
Et nous sommes captivés. Mademoiselle a beaucoup ri à certains passages, aisément identifiables. L'un s'inscrirait bien dans un film de Steven Spielberg, "Julian Deslangle and the flat of doom"... Mais, après un débat animé et une multitude de dessins, nous ne retrouvons pas le triangle isocèle et, pour nous, il s'agit un triangle rectangle. Il faudrait une photographie pour contrôle.
Nous avons été peinés du cafard passager, qui s'inscrirait bien également dans un autre film de Steven Spielberg, "J. D." (phone home...).
Nous sommes heureux de suivre tes pérégrinations et attendons avec impatience la prochaine séance.
Je reviens un instant sur une évocation en date du 3 août, celle de la volonté indienne de vivre en communion avec la nature, supérieure à la nôtre. La volonté de vivre avec la nature était, grosso modo, en filigrane de notre Ancien Régime, où l'ordre des choses et des êtres était "naturel". Les révolutionnaires ont mis l'Homme au centre du système, et les êtres ne s'en portent que mieux aujourd'hui. Certes, cela s'est fait au détriment de la nature jusqu'à la fin du XXe siècle. Depuis lors, on peut penser qu'un équilibre est en voie de s'établir. L'auteur de ce blog pense-t-il que l'Inde est en situation pré-révolutionnaire ? La mise en perspective est-elle pertinente ? Réponse dans 9 mois.
En attendant, on est tous derrière lui et nous l'encourageons à poursuivre.

18 août, 2006 14:11  
Blogger Julien said...

Merci à toute la famille M. pour ses encouragements formulés de façon toujours aussi plaisante et drôle. C'est une belle incitation à continuer.

J'ai d'ores et déjà prévu de prendre des photos de mon appart' et de ma salle de bains en particulier, vous pourrez donc vous livrer aux vérifications géométriques qui vous intéressent.

Et je vous rassure quant à mon cafard, c'est oublié. Comme l'est le cafard retrouvé dans un placard de ma cuisine.

Quant au débat extrêmement complexe qui m'est soumis sur la situation de l'Inde, je me contenterai de répondre que l'Inde change, et change très rapidement, tous les observateurs s'accordent à le dire, et même cela se sent, je peux difficilement dire comment mais cela se sent. Donc, d'une certaine façon, l'Inde est en révolution, oui. Reste que pour l'instant, il est effectivement assez choquant de voir certains Indiens s'apitoyer sur le sort de vaches malades au regard morne, et passer sous silence la maigreur cadavérique d'enfants aux grands yeux doux.

18 août, 2006 19:28  

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